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Faune et Flore

La faune de la Martinique est variée et intéressante. En raison de son emplacement dans les Caraïbes, elle est caractérisée par des espèces endémiques, des espèces introduites et des espèces migratrices. Quant à la flore, si la Martinique est surnommée l’île aux fleurs, ce n’est pas un hasard.

Le colibri
Le colibri, ou oiseau-mouche, est le plus petit oiseau du monde. Il est une incroyable machine d’ingénierie à lui tout seul ! Il est capable de faire du surplace et est le seul oiseau au monde à pouvoir faire marche arrière ! Ses ailes peuvent battre  60 fois par seconde et sa vitesse en vol atteindre 95 km à l’heure. Très facile à observer si vous vous trouvez à proximité de fleurs qu’ils viendront, sans appréhension,  butiner en votre présence.

L’ anoli
L’anoli, ou zandoli en créole, est un petit lézard diurne très facile à observer en Martinique. Il fait partie intégrante de la vie et du folklore Martiniquais et n’hésite pas à rentrer dans les maisons. Il est, en général, de couleur verte avec des nuances de rouge ou de bleu mais il a la capacité de changer sa robe en fonction de la température ou de son niveau de stress.
Il est plutôt craintif, si vous tentez de vous approcher mais amical et sans danger ! Au contraire, nous aimons en être entourés, car ce sont les premiers prédateurs des moustiques !

Le mabouya
Le mabouya est un petit Gecko nocturne de couleur beige rosé qui aime vivre dans les maisons. Vous le verrez apparaitre le soir en recherche de moustiques ou autres insectes qui constituent sa nourriture. Il aime se cacher derrière les tableaux accrochés aux murs ou encore derrière les réfrigérateurs.
Son nom vient du mot « mabuya » qui désigne, dans les Caraïbes, un « esprit malfaisant ». Mais je vous rassure, il est totalement inoffensif et plutôt peureux !

La mangouste
La mangouste est un mammifère carnivore diurne cousine du furet.
Cette espèce venant d’Asie a été introduite en Martinique entre 1890 et 1891 afin de lutter contre la prolifération des rats et contre le serpent Trigonocéphale (Bothrops lanceolatus). C’est en effet la seule espèce à avoir le courage d’affronter les serpents venimeux. De par son agilité, elle sort souvent vainqueur du combat.
Vous la verrez, peut-être, traverser la route en forêt mais il est très rare qu’elle s’approche d’une habitation. Elle est sans danger pour l’homme, qu’elle a plutôt tendance à craindre et à éviter.

Le manicou
Le manicou est un opossum, l’unique représentant de l’ordre des marsupiaux dans les Antilles.
À l’inverse de la Mangouste, le manicou  est un animal nocturne. Il aime sortir de sa cachette pour chercher sa nourriture, le soir. Il n’hésite pas à s’approcher des habitations et apprécie même nos poubelles ou, plus embêtant, nos poulaillers.
Si un manicou est surpris et que sa fuite est impossible, il répandra une forte odeur (tel le putois) et prendra une attitude menaçante ! Si cela ne suffit pas à faire battre en retraite son prédateur, il fera tout simplement le mort, étendu sur le sol, la langue pendante ! Ne vous laissez pas duper, il repartira comme il est venu ! Le manicou ne s’attaque pas aux humains.

La mygale
Il existe deux sortes de mygales en Martinique : La mygale arboricole et la mygale terrestre.
La Matoutou falaise, de son nom scientifique Caribena versicolor, est une mygale endémique de la Martinique, vous ne pourrez l’observer nulle part ailleurs dans le monde. Le juvénile est d’abord bleu électrique, avant de prendre des couleurs plus foncées à l’âge adulte avec un céphalothorax qui vire au bleu-vert, des pattes violacées et un abdomen couvert de poils rouges. Elle peut mesurer jusqu’à 20 cm. Elle est inoffensive pour l’homme, néanmoins ne l’embêtez pas, elle peut mordre si elle se sent agressée.  Elle vit sur les arbres comme le « zamana » de l’habitation Céron (élu en 2016 arbre de l’année). Plus généralement, vous pourrez l’observer dans les forêts du nord de la Martinique.
La seconde mygale que vous trouverez plus au sud, est de couleur rouge ou brune et, comme son nom l’indique, est terrestre. Elle peut mesurer jusqu’à 15cm et peut se montrer un peu plus agressive que sa voisine du nord, si elle se sent menacée. Même si cela devient de plus en plus rare, il arrive qu’elle se faufile dans les habitations. Bien que très impressionnante à rencontrer, elle n’est pas dangereuse et vous pourrez facilement la chasser à l’aide d’un balai, par exemple. Si vous n’y arrivez pas, faites appel à un gentil voisin qui viendra sans doute vous prêter main forte !

Le scorpion
Il en existerait deux espèces dont une endémique de la Martinique (Charinus martinicensis). Le scorpion est un animal discret et vous n’en verrez probablement pas, lors de votre séjour. Si toutefois, cela arrive, pas de panique, il n’est pas mortel et non agressif… laissez-le juste tranquille !

La scolopendre
Ahhhhh la scolopendre ! C’est un des mille-pattes les plus grands du monde. Elle peut mesurer jusqu’à 40cm. Elle est malheureusement venimeuse et sa morsure est très douloureuse. Cette morsure n’est cependant pas mortelle, cela peut toutefois déclencher une forte fièvre et une sensation de brûlure à son niveau. La scolopendre est agressive et n’hésitera pas à vous mordre si vous vous trouvez sur son chemin. Elle se déplace extrêmement rapidement en formant des « S » (Ne pas la confondre avec la « yule », petit mille-pattes qui avance très doucement, qui s’enroule sur lui-même, quand on le touche et qui est complètement inoffensif).
Il est possible que vous puissiez en rencontrer à l’intérieur d’une maison, voici donc quelques conseils pour vous prémunir d’une morsure :
– avant de mettre vos chaussures, vérifiez qu’il n’y ait rien dedans,
– secouez  vos draps avant de vous coucher,
– ne laissez pas vos serviettes de bain par terre et secouez les avant utilisation.

Le ravet ou cafard américain
N’oublions pas que nous sommes dans un pays tropical et, aussi propre que puisse être une habitation, vous croiserez assurément un « ravet »  ou cafard ! Bien que peu ragoutant, il est totalement inoffensif et n’est pas plus sale que n’importe quel autre insecte. Il aime particulièrement les cuisines et les salles de bain, mais vous pouvez le retrouver dans toutes les pièces de la maison. Ils sont plus prompts à rentrer lors de grosses pluies et vous le rencontrerez plutôt le soir. Attention, en plus de grimper partout, il vole !.

La guêpe bleu ou pepsis
La Pepsis est une guêpe bleue de grande taille qui est la prédatrice des mygales. On ne la rencontre que très occasionnellement en plaine, vous la trouverez plutôt pendant l’ascension de la montagne pelée. Bien que très rarement observée, nous en parlons ici car sa piqûre (quoique non mortelle) est considérée comme la deuxième plus douloureuse au monde. Donc, si vous en croisez une, ne la taquinez pas ! Elle n’est pas agressive et ne piquera que si elle se sent menacée.

Le moustique
Oh joie, oh bonheur que le moustique ! Il semble particulièrement apprécier les personnes qui viennent d’arriver sur l’île ! Seules les femelles piquent. Pour s’en prémunir, il faut penser à avoir des produits anti-moustiques (mieux vaut les acheter en pharmacie sur place, car ceux vendus ailleurs ne sont pas forcément efficaces contre les espèces tropicales). Le soir, couvrez-vous et évitez de porter du noir (ils adorent). Dormez avec une moustiquaire ou dans une chambre climatisée.
Outre leur piqûre -très désagréable- certaines espèces, tel le moustique tigre (Aedes aegypti), peuvent être porteuses de différents virus, comme la dengue, le chikungunya ou le zika.  Normalement non mortels pour une personne en bonne santé, il faut cependant consulter un médecin si vous avez des symptômes qui peuvent s’apparenter, en partie, à ceux d’une grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, céphalées, éruption cutanée…). Attention, pas de psychose, ce n’est pas parce que vous vous êtes fait piquer par un moustique que vous avez forcément attraper un virus.
Il n’y a, en revanche, pas de paludisme en Martinique.

>  » Le blog d’Alice » : guide de survie !

Le yen-yen ou culicoïde
Le yen-yen est un petit moucheron qui se déplace en essaim. Il pique -ou plutôt mord- au crépuscule et à la nuit tombante. Comme pour les moustiques, ne lésinez pas sur les produits répulsifs et portez des vêtements à manches longues, des pantalons ou des jupes longues. Petite astuce : Il semble également gêné lorsque votre peau est grasse (n’hésitez pas à vous enduire de monoï, d’huile de coco ou autre). Cela l’empêche, apparemment, de s’accrocher à votre peau et donc de vous mordre.
Sa morsure est très désagréable et les démangeaisons peuvent perdurer plusieurs heures ou voire même plusieurs jours ! Ne grattez pas, cela ne fait qu’empirer les choses. Il existe en pharmacie des produits anti-démangeaisons qui vous seront conseillés par des professionnels et qui vous soulageront.

Le trigonocéphale ou fer de lance
Le trigonocéphale est une espèce de vipère qui peut atteindre 2 mètres 50.
On peut le rencontrer lors de randonnées dans les forêts humides de la Martinique. Attention, il est mortel pour l’homme. Mais pas de panique, l’hôpital possède un sérum  anti-venin produit par l’institut pasteur. Néanmoins, la prise en charge doit se faire le plus rapidement possible.
La rencontre avec un trigonocéphale est aujourd’hui vraiment très rare, d’autant plus dans les endroits habités ou cela est complètement anecdotique.
Si vous partez en randonnée en forêt, munissez-vous a minima de baskets et d’un pantalon afin d’être protégé. Il faut savoir que ce serpent est craintif et que si vous faites du bruit (discussions, pas lourds…), il décampera bien avant votre arrivée, Vous n’avez donc que très peu de risques d’en croiser un !

Le mancenillier
Le mancenillier est un arbre poussant dans les sols sableux, aux feuilles dentelées et aux fruits ressemblant à des petites pommes vertes. Si nous en parlons ici, c’est que c’est un des arbres les plus dangereux au monde (bon, il ne va pas, non plus, vous sauter dessus !). On le trouve principalement au bord des plages.
Sa dangerosité réside dans le fait que tout, en lui, est toxique. Sa sève, ses feuilles, son écorce et ses fruits peuvent engendrer de graves brûlures. Il faut particulièrement faire attention si vous venez avec des enfants, car leurs fruits qui tombent sont très tentants à mettre en bouche. Ces arbres sont, en général, reconnaissables car les municipalités peignent un cercle rouge autour de leur tronc.
De plus, lorsqu’il se met à pleuvoir et qu’on est à la plage, on a tendance à vouloir se protéger sous un arbre : ne le faites surtout pas sous un mancenillier ! Le ruissellement de l’eau sur cet arbre vous brûlerait, en effet, gravement. Un petit conseil, si vous n’êtes pas sûrs des arbres qui vous entourent et qu’il se met à pleuvoir, ne vous posez pas de question et aller vous baigner le temps que l’averse passe !

Les cocotiers
Je ne présente pas le cocotier, tout le monde sait ce que c’est ! Toutefois, quand vous êtes à la plage et que vous voulez vous abriter du soleil sous un cocotier, pensez juste à vérifier qu’il ne soit pas chargé de fruits ! Une noix de coco qui vous tombe sur la tête, ça peut être un petit peu embêtant voire très embêtant !